Prévention-sécurité : les syndicats rejettent la proposition du patronat de hausse de 1,2% des salaires

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L’accord signé par l’Unsa en novembre 2019 prévoyait une hausse de la masse salariale globale de 10% en 2022, « dans le cadre d’un agenda social incluant notamment une refonte des classifications de la branche« . Les négociations sur les classifications ayant pris du retard et n’ayant pas encore abouti, cette revalorisation pourrait finalement intervenir à échéance 2023.

Un manque de reconnaissance

De son côté, le Sneps-CFTC anticipe une hausse importante du Smic au 1er janvier 2022, année d’élection présidentielle, ce qui ferait repasser les premiers échelons de la grille des salaires conventionnels sous le Smic au moment de l’extension de l’accord. « Nous voulons une grille au-dessus du Smic de 10 % », affirme Stéphane Boudon, président du syndicat. Alors que les métiers de la sécurité privée ont été reconnus comme essentiels, « comment peut-on accepter que les agents soient sous-payés ? » Estimant qu »il y a jamais eu autant de contraintes » pour exercer depuis la promulgation de la loi sur la sécurité globale, le syndicaliste déplore « le manque de reconnaissance » des métiers de la sécurité, « notamment par les salaires ».

L’Unsa aurait également souhaité « un meilleur effort de la part des employeurs », déclare Charles Migan, négociateur de branche du syndicat. « Nous avons fait un premier pas en signant l’accord de 2019, qui prévoyait une hausse de la masse salariale globale de 10 % pour 2022 », rappelle-t-il. Or, « les organisations patronales reviennent dessus en arguant de la situation liée au Covid-19, qui n’a pourtant pas empêché les salariés d’être présents à leur poste ». Cette négociation salariale « aurait pu être la reconnaissance, pour les agents de sécurité, de leur disponibilité tout au long de la crise sanitaire, d’autant plus qu’au niveau de la sûreté aéroportuaire, les salariés ont subi la perte d’une prime importante, dénoncée par le patronat ».

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