Réponse à l’article de tripalio.fr du 29/03/2021 par Mickaël Ciccotelli
A la fin du mois de mars, tripalio.fr évoquais les conditions dans lesquelles la négociation salariale de la coiffure a conduit à un blocage de son dialogue social. Ayant pris connaissance de cet article, la fédération des commerces et services de l’UNSA, quelque peu agacées au sujet de cet article, tient à ajouter quelques précisions.
D’une part, l’UNSA commerces et services tient à affirmer le caractère unanime de l’opposition syndicale à l’attitude adoptée par le patronat à l’occasion de la négociation – une attitude de grande frilosité à l’égard des revendications syndicales. « C’est l’ensemble des organisations syndicales de salariés (UNSA FCS, CFDT, CGT, FGTA FO) qui ont exigé un seul point à l’ordre du jour (les salaires) de la commission mixte paritaire et non une seule« , indiquant ainsi son désaccord avec la rédaction de tripalio.fr, qui insistait sur le rôle de FO dans cette affaire.
Enfonçant bien le clou, l’UNSA tient à remettre en cause l’idée selon laquelle la FGTA est au cœur du paritarisme de la coiffure. « La fédération commerces et services UNSA s’abstiendra de tout commentaire sur le point de savoir laquelle des organisations syndicales de salariés peut être vue à ce jour comme moteur au sein de la branche coiffure« .
Gageons que le consensus syndical qui se fait jour dans la coiffure au sujet de la nécessité de rouvrir la négociation salariale va effectivement permettre d’obtenir une telle décision de la part du patronat…