Manpower : l’UNSA toujours avec vous !

Manpower

La CFTC s’acharne sur l’UNSA, mais nous tiendrons face aux intimidations !
Engagé-e-s sur le terrain au service des salariés pour leurs emplois et leurs pouvoirs d’achat, les militant-e-s de l’UNSA n’ont d’autres intérêts que la défense des salariés. La CFTC en revanche montre, en s’acharnant comme elle le fait, que ses intérêts dépassent le cadre du syndicalisme et de la représentation du personnel.

Elle compte ainsi déstabiliser l’ensemble de l’équipe UNSA Manpower, le syndicat qui monte chez Manpower (19,7 aux dernières élections contre 13,6% à la CFTC). L’UNSA dérange parce que ses militants sont sincères dans leur engagement et s’adressent à tous les salariés, permanents et intérimaires.

Aujourd’hui la CFTC traîne l’UNSA devant le tribunal correctionnel en faisant passer nos militants pour des criminels ! Mais où va-t-on ?! Deux militantes de l’UNSA ont voté à la place d’intérimaires qui leur ont volontairement transmis leur code. Comme d’autres organisations protégées par la CFTC l’ont fait ! C’est une irrégularité dans la procédure électorale, mais ce n’est pas un crime.

À l’UNSA nous connaissons malheureusement bien ces pratiques qui consistent à attaquer l’UNSA devant les tribunaux quand elle progresse sur le terrain. On bouscule l’ordre établi et les syndicats historiques se liguent contre nous pour conserver leur propre intérêt. Chez Manpower, nous avons à subir cet état de fait au quotidien.

La CFTC vient de le prouver encore une fois ! En faisant annuler les résultats de l’élection du 1′ collège du CSE Nord, la CFTC contraint l’entreprise à réorganiser et à financer des nouvelles élections alors que Manpower est fortement impacté par la crise économique. Elle prive les intérimaires et les employés de représentants au CSE dans un contexte social difficile. Tout cela parce qu’elle a perdu la représentativité sur ce périmètre! (Elle n’a pas contesté les élections là où elle est représentative).

En entrant dans le syndicalisme nous savions que ce ne serait pas toujours facile, qu’il faudrait lutter pour défendre les intérêts des salariés face à la direction, qu’il faudrait expliquer ce que nous faisons aux salariés, prendre des décisions difficiles, prendre sur son temps personnel et sa vie de famille, abandonner des projets de carrières professionnelles mais nous n’imaginions pas que nous aurions à subir la haine d’autres représentants du personnel et de leur syndicat. Le syndicalisme est mourant et les syndicats historiques l’achèvent tous les jours un peu plus.

L’UNSA ne se lassera pas de défendre les intérêts des salariés, l’emploi et le pouvoir d’achat !

Contact : Sandrine Verdier, déléguée syndicale centrale.