Cancer du sein : une amélioration notable de la prise en charge

Dans la nuit du 28 au 29 janvier, les députés ont voté à l’unanimité une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des soins liés au cancer du sein. Cette loi est destinée à réduire les frais souvent élevés qui restent à charge pour les patientes.

Avec plus de 12 000 décès par an attribués à cette maladie, le cancer du sein est le plus meurtrier des cancers féminins. Les conséquences financières sont également lourdes, avec un reste à charge moyen de 1 400 €, malgré le dispositif des affections de longue durée (ALD).

Voici les principales mesures prévues par cette loi :
• La prise en charge intégrale du renouvellement des prothèses mammaires
• Le tatouage médical de l’aréole et du mamelon
• L’achat de soutiens-gorges adaptés
• La création d’un forfait spécifique pour financer des produits non remboursés, comme les crèmes contre les sécheresses et le vernis pour prévenir la chute des ongles
• L’encadrement des dépassements d’honoraires des médecins pratiquant les reconstructions mammaires
• Et le financement de soins psychologiques, de séances de nutrition et d’activités physiques pour les malades en cours de traitement.

Pour les 700 000 femmes vivant en France avec un cancer du sein, cette loi représente une véritable avancée. L’UNSA se félicite de l’adoption de ce texte, fruit d’une mobilisation transpartisane et d’un compromis. Il doit permettre de répondre rapidement aux attentes concrètes des femmes et d’améliorer significativement leur qualité de vie. Toutefois, l’UNSA regrette que les dépassements d’honoraires relatifs aux actes chirurgicaux de reconstruction mammaire ne soient pas totalement interdits.