Monsieur le Président Directeur Général,
Lors du CSE central du 26 mars dernier vous avez refusé d’accorder aux salariés La prime de 1000 euros défiscalisée avec l’argument que « nous ne sommes pas face à une crise économique, mais face à une crise sanitaire et il n’est pas question de verser une telle prime à nos salariés ».
Nous vous demandons de bien vouloir réviser votre jugement. Les salariés continuent à travaitler malgré les risques encourus pour leur santé. Notre secteur d’activité paye un lourd tribut face à cette crise. Déjà 2 collègues qui travaittaient dans d’autres entreprises de sécurité sont décédés. Tous les jours les collègues prennent un risque pour leur santé et celle de leurs familles en assurant la continuité de service et l’activité de l’entreprise sur les différents sites de SECURITAS.
Beaucoup d’entreprise ont décidé de verser une prime à leurs salariés reconnaissant ainsi leur engagement et leur courage à travailler dans de telles conditions. Il serait incompréhensible que SECURITAS qui communique un chiffre d’affaire de 715 millions d’euros en 2018 ne verse pas une telle prime à ses salariés.
Nous vous demandons, Monsieur le Président Directeur Général, de bien vouloir engager des négociations à ce sujet dans l’intérêt des collaborateurs, agents sécurité, responsables de site et encadrants. || nous semble également qu’il est de l’intérêt de l’entreprise que nos métiers, utiles à La société et au service du bien commun, soient revalorisés par l’entreprise à travers l’attribution d’une prime.
Nous vous remercions de convoquer au plus vite les partenaires sociaux pour l’ouverture des négociations.
Dans cette attente nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président Directeur Général,nos sincères salutations.
L’équipe UNSA Sécuritas